Les « Geishas » du japonais GEI (Art) et Sha (personne) sont de véritables professionnelles de l’Art de Vivre japonais. Ce sont des artistes spécialement entraînées aux arts du divertissement comprenant : la danse, le chant et l’art de la conversation. Apparues vers 1660 à Edo, elles furent rapidement appréciées par leur éducation et leur raffinement dans l’art de converser et leur élégance. Leur apparence est régie par des règles traditionnelles :

Une coiffure remontée, élaborée et impeccable (en fait une perruque reproduisant la coiffure compliquée en vigueur depuis l’ère Edo. Les cheveux sont remontés en forme de chignon retenus par des peignes.

Le visage entièrement blanc est un signe de distinction, les démarquant des femmes du peuple à la peau tannée par le soleil.

Le maquillage de la bouche (limité à la moitié) répond à l’idéal de la beauté en vogue. Une grande bouche étant considérée comme vulgaire. Son kimono est somptueux, égalant en richesse celui du mariage, avec des couleurs éclatantes et entièrement réalisé à la main. (entre 12000 et 23000€).

Généralement une Geisha est la maîtresse reconnue d’un homme influent qui l’entretient. Cela fait partie du standing et ce dernier doit dépenser de véritables fortunes à cet effet (hébergement, kimonos, etc…). Certains partis politiques ont même leurs Geishas favorites et leurs maisons de thé dans un quartier de rencontre (Gion à Kyôto).